• Il peut être intéressant de tracer un graphe de l’évolution de la température lorsque l’on pince le thermistor entre ses doigts pour discuter de l’inertie thermique du thermistor, et donc de la nécessité d’attendre un certain temps pour obtenir une mesure stable.

    Il est aussi possible de discuter de la discrétisation des données générée par le convertisseur analogique-numérique et d’aborder ainsi l’incertitude de mesure de la température.

    Comme le signal électronique est bruité, il peut être intéressant de réaliser plusieurs mesures très rapides et de calculer la moyenne de ces mesures, avant le calcul et l’affichage de la température par le microcontrôleur. On diminuera ainsi l'incertitude sur la valeur affichée.

    On peut aussi comparer les valeurs obtenues par trois montages (résistor + thermistor) en parallèle pour constater que la température affichée n’est pas la même (les différences proviennent de l’incertitude sur la résistance du résistor et sur les paramètres de l’équation d’étalonnage), et aborder alors la notion de justesse, ce qui nous conduira finalement à discuter de l’exactitude (composée de justesse et de fidélité).


    Et si le thermistor peut être mis dans l'eau, on pourra mesurer la température d'une solution !

    C'est tout l'objet de la calorimétrie présentée dans l'onglet suivant....